L’évocation ou la remémoration (dhikr) est une œuvre de la langue et du cœur. Lorsque ce terme concerne Dieu — Exalté soit-Il —, il désigne la glorification (tasbîh), les louanges (tahmîd) et la récitation du Coran etc.
Le dhikr à proprement parler se pratique par la langue. Celui qui l’accomplit est rétribué. Si l’évocation orale s’accompagne d’une remémoration cordiale, le dhikr atteint la perfection. La remémoration cordiale consiste à méditer sur les preuves de l’Essence, des Attributs, sur les Commandements, et sur la création et ainsi de suite. De nombreux hadiths établissent le mérite du dhikr, de ses assemblées et de ceux qui le pratiquent. Nous n’en évoquerons que ce qui est nécessaire dans le cadre de cette fatwa, à savoir la nécessité d’un point de vue juridique de se purifier de l’impureté mineure par l’accomplissement des ablutions en vue de pratiquer le dhikr et d’assister à ses assemblées.
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