La consommation du vinaigre est-elle licite ? » Musulman et fier de l'être
L’imâm Muslim rapporte dans son Sahîh que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Quel bon aliment que le vinaigre ». L’imâm an-Nawawî (rahimahullâh) dit dans son commentaire - que ce hadîth indique le bienfait du vinaigre, et que l’appellation « al-Oudoum » dans le hadîth, indique l’importance de ce grand bienfait [1].
Il y a unanimité des jurisconsultes sur le fait que le vinaigre qui s’est modifié naturellement, c’est-à-dire sans intervention humaine, est licite. Qu’il ait été exposé au soleil directement ou sous son ombre, sans l’intention de le transformer pour le consommer - ceci est licite chez les Hanafites, les Chafiites et les Dhâhirites et toléré chez les Hanbalites. Selon les Malékites, l’avis est basé sur trois positions : la première qui le prohibe et l’interdit sur la base d’un hadîth rapporté par Mâlik, Ahmad, Muslim et an-Nassâ-î, la seconde le permet mais avec blâme, et la troisième mentionne la permission du vinaigre fait par autrui, mais sans intention de consommation du vin, car il n’est pas permis de transformer du vin au profit du vin. Les Chafiites et les Hanbalites ne permettent pas la transformation du vin afin d’en faire un remède [2]. Abû Hanîfa ainsi que ses compagnons disent qu’il n’y a pas de mal à transformer le vin. Al-Thawrî sur la question du vin, ne permet pas sa transformation pour la consommation. [3]
L’imâm Muslim rapporte dans son Sahîh que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Quel bon aliment que le vinaigre ». L’imâm an-Nawawî (rahimahullâh) dit dans son commentaire - que ce hadîth indique le bienfait du vinaigre, et que l’appellation « al-Oudoum » dans le hadîth, indique l’importance de ce grand bienfait [1].
Il y a unanimité des jurisconsultes sur le fait que le vinaigre qui s’est modifié naturellement, c’est-à-dire sans intervention humaine, est licite. Qu’il ait été exposé au soleil directement ou sous son ombre, sans l’intention de le transformer pour le consommer - ceci est licite chez les Hanafites, les Chafiites et les Dhâhirites et toléré chez les Hanbalites. Selon les Malékites, l’avis est basé sur trois positions : la première qui le prohibe et l’interdit sur la base d’un hadîth rapporté par Mâlik, Ahmad, Muslim et an-Nassâ-î, la seconde le permet mais avec blâme, et la troisième mentionne la permission du vinaigre fait par autrui, mais sans intention de consommation du vin, car il n’est pas permis de transformer du vin au profit du vin. Les Chafiites et les Hanbalites ne permettent pas la transformation du vin afin d’en faire un remède [2]. Abû Hanîfa ainsi que ses compagnons disent qu’il n’y a pas de mal à transformer le vin. Al-Thawrî sur la question du vin, ne permet pas sa transformation pour la consommation. [3]
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