18 janv. 2013

La correspondance et le tchat avec un homme étranger - Islamiates

La correspondance et le tchat avec un homme étranger - Islamiates
Est-il permis à une musulmane d'entretenir une correspondance ou de tchatter avec un homme qui ne compte pas parmi ses proches, qui lui est étranger (non mahram) ?
 Dans le droit musulman, les échanges à distance (par voie écrite (sms, mail, facebook etc.) ou sonore (téléphone, tchat vocal etc.)) entre hommes et femmes étrangers sont régis par des règles qui vont dans le même sens que celles en vigueur dans les échanges qui ont lieu en cas de présence physique : ces échanges doivent se limiter aux cas de besoin (pour les affaires ou pour l'acquisition de la connaissance par exemple…) et doivent respecter les principes de l'éthique musulmane. Le ton employé doit par exemple rester sérieux et les sujets abordés ne doivent pas être réprouvés.

Soubhana Allah: d'où viennent les frissons de plaisir, peur, froid...? » Musulman et fier de l'être

Soubhana Allah: d'où viennent les frissons de plaisir, peur, froid...? » Musulman et fier de l'être

Le frisson est un tremblement convulsif et passager provoqué par une sensation plus ou moins intense de froid ou par la fièvre. Il est souvent accompagné :D’un claquement de dents.
C’une réaction normale du corps contre le froid.
Face à l’abaissement de la température, le frisson est un réflexe provoquant des contractions musculaires qui engendrent à leur tour de la chaleur, jusqu’au réchauffement de l’individu.
Au niveau du cerveau, les centres réglant le tonus musculaire (le besoin de recourir à une certaine force) interviennent. Un curieux ballet se met en place à ce moment-là : il consiste à contracter des muscles antagonistes, c’est-à-dire à la fois les muscles effectuant un mouvement et leur contraire ! Le corps nécessitant de la chaleur pour pouvoir pallier au déficit thermique, il met en branle un maximum de muscles pour fabriquer cette chaleur.

17 janv. 2013

La zakât du bétail - Islamiates

La zakât du bétail - Islamiates
Cette zakât est confirmée par la Tradition et le consensus des Ulémas. En effet, plusieurs hadiths citent les différentes catégories de bétail et la zakât due pour chacune d'elles. Les chameaux, les bovins, les moutons et les chèvres sont sujets à la zakât, vu leur utilité et la croissance continue de leurs nombres.
Alors qu'aucune zakât n'est due sur les mulets et les ânes parce qu'on les emploie comme bêtes de somme et comme montures.
Cependant, un désaccord sépare les savants concernant la zakât relative aux chevaux, car Abû Hanîfah l'exige, alors qu'Ash-Shafi'î ne partage pas cette opinion. Abû Hanîfah se base sur le hadith stipulant que : « Sur les chevaux qui vont librement au pâturage, est due une zakât d'un dinar par animal. » Il faut entendre par chevaux, les deux sexes de la race chevaline. Toujours selon Abû Hanîfah, le propriétaire peut choisir entre le paiement d'un dinar pour chaque cheval, ou le prélèvement de la zakât selon le prix total de ses chevaux.

Al Hajj: pourquoi embrasser la Pierre noire? » Musulman et fier de l'être

Al Hajj: pourquoi embrasser la Pierre noire? » Musulman et fier de l'être

La raison de la circonvolution autour de la Ka'ba (Tawâf) a été citée par le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, lorsqu'il a dit :
 
« Le Tawâf autour de la Maison Sacrée, (la course entre) As-Safa et Al-Marwa (1) et la lapidation des stèles n'ont été institués que pour se remémorer Allah. » (2)
 
Il naît dans le cœur de celui qui tourne autour de la Maison d'Allah (3) une vénération qui le fait se rappeler d'Allah.

Ces mouvements tel que marcher, embrasser la pierre noire, la toucher ou toucher le coin yéménite (Un des coins de la Ka'ba) ou faire un signe vers la pierre sont un rappel d'Allah, car ce sont des adorations et toutes les adorations sont un rappel d'Allah, dans le sens général.

16 janv. 2013

Cligner des yeux est bon pour le cerveau - Islamiates

Cligner des yeux est bon pour le cerveau - Islamiates


Le réflexe naturel de battre des paupière joue un rôle dans la concentration.
Le clignement naturel des yeux (ni provoqué ni nerveux) a d'autres utilités que celles que l'on croyait. Oui, il humidifie la cornée et l'empêche de se dessécher. Oui, il nettoie cette même cornée de toute poussière ou particule qui y atterrirait. Mais il semble bien avoir aussi une influence sur le fonctionnement du cerveau et sur notre niveau d'attention. Des chercheurs japonais sont des passionnés des «clins d'œil». Et les étudient depuis plusieurs années déjà au travers d'extraits de films de… Mr Bean. Ils viennent de faire une découverte qui en met plein les yeux (publié dans les Proceedings of National Academy of Sciences).

Est-il permis à un père de privilégier parmi ses enfants, celui qui s'occupe de lui? » Musulman et fier de l'être

Est-il permis à un père
La règle de base concérnant l'héritage, c’est l'équité envers les enfants et ce, compte tenu des arguments tangibles existant qui étayent cela, dont :
a - D'après An-No`mân ibn Bachîr, le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a dit: Soyez équitables envers vos enfants! Soyez équitables envers vos enfants! Soyez équitables envers vos enfants. Hadith rapporté par 'Ahmad Abou Dâwoud et An-Nasâ'î .
b- D'après Djâbir qui a dit : L'épouse de Bachîr a dit : " Offre à mon fils un esclave, et que le Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) en soit témoin." Bachîr Ibn Sa`d vint alors chez le Prophète (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam), et l'informa que la fille d'untel lui a demandé d'offrir un esclave à son fils. Le Prophète l'interrogea : "A-t-il des frères?" - "Oui, répondit Bachir." Le Prophète continua: "As-tu offert à chacun de tes enfants ce que tu as offert à celui-ci?" Il répondit : " Non " . Alors le Messager d'Allah lui dit: " Ceci n'est donc pas équitable, et moi je ne témoigne que de ce qui est juste "
 
 
 
Hadith rapporté par 'Ahmad et Mouslim et Abou Dâwoud. Ce hadith a été rapporté également par Abou Dâwoud d'après une narration de An-No`mân ibn Bachîr dans laquelle il dit : - "Ne me demande pas de témoigner d'une injustice, répliqua le Prophète, il est de ton devoir d'être équitable entre tes enfants". Le Messager d'Allah (Salla Allah `Alaihi Wa Sallam) a ordonné d'être équitable envers les enfants, et l'ordre requiert la conformité aux ordres donnés. Cette conformité aux ordres est étayée par sa parole suivante: " Ceci n'est pas convenable ", et sa parole suivante: Or je ne témoigne que du Vrai. et sa parole suivante: Ne fais pas de moi témoin d'une injustice. S'ajoutent à ces arguments, ce qui a été rapporté dans d'autres narrations allant dans ce sens.
de privilégier parmi ses enfants, celui qui s'occupe de lui? » Musulman et fier de l'être


15 janv. 2013

Al khoul3:Quand c'est la femme qui veut divorcer - Islamiates

Al khoul3:Quand c'est la femme qui veut divorcer - Islamiates
Al-Khul est défini par les savants comme ayant le même sens qu’enlever son vêtement. Cela signifie que la femme cherche à retirer son mari d'elle (c'est-à-dire le divorce). Cette compréhension vient de la Parole d'Allah :
« On vous a permis, la nuit d’as-Siyam, d’avoir des rapports avec vos femmes ; elles sont un vêtement pour vous et vous un vêtement pour elles. » [Sourate Al-Baqara : 187]
Le khoul3 est une séparation en échange d’une contrepartie visée revenant à l’époux. Il est confirmé par l’Unanimité, par Sa parole ta^âlâ :

{ فَإِنْ طِبْنَ لَكُمْ عَنْ شَىْءٍ مِنْهُ نَفْساً }

ce qui signifie : « Si elles vous en donnent (c’est-à-dire de leur dot) quelque chose de bon gré » [sôurat An-Niçâ' / 4],
Pour ce qui est de la Tradition, il y a un Hadith du Sahîh Boukhâri rapporté par Ibnou Abbas (radhia Allâhou anhou) qui est très explicite à ce sujet et qui relate justement la demande de divorce que l'épouse (radhia Allâhou anha) de Thâbit Ibnou Qays (radhia Allâhou anhou) avait faite et la façon dont cela s'est déroulée.

Peut on poser la Condition de monogamie dans un contrat de mariage? » Musulman et fier de l'être

Peut on poser la Condition de monogamie dans un contrat de mariage? » Musulman et fier de l'être

 Peut-on soumettre comme condition dans un acte de mariage que l'on souhaite que son mari soit monogame. Si oui dans le cas où cette condition ne serait pas respectée, est-ce qu'on peut s'en servir pour justifier une demande de répudiation ?
 Il y a sur cette question des divergences entre les savants musulmans. Voici les avis qui sont ramenés à ce sujet par Moufti Taqi Ousmâni (Réf: "Dars Tirmidhi", commentaires du "Sounan Tirmidhi" - Volume 3 / Page 412) et Cheikh Wahbah Zouheïli (Réf: "Al Fiqh oul Islâmiy" - Volume 7 / Page 56):
  • D'après l'école hanafite, la femme est en droit de poser comme condition dans l'acte de mariage que son mari ne prendra pas d'autre épouse. A partir de là, si l'homme accepte, il sera tenu de respecter cette condition devant Allah ("Diyânatan"). Mais s'il ne tient pas sa promesse, l'épouse n'aura pas le droit de réclamer le divorce ("Qadhâ'an"). Selon l'Imâm Nawawi r.a., l'opinion de l'école châféite est similaire à celle des hanafites sur cette question.

14 janv. 2013

Le mahram et le wali en Islam - Islamiates

Le mahram et le wali en Islam - Islamiates

   Un mariage n'est pas valide n'est pas valide si la femme n'est pas représenté par un wali (tuteur) ou un mahram pour parler en son nom. Il a différents cas possibles suivant la situation : soi c'est un wali si la famille n'est pas musulmane ou soit un mahram si on a une famille qui est musulmane.
Le wali :
   Le wali est le repérsentant légal ou tuteur d'une femme.
   Pour qu'un homme soit considéré comme wali, il a plusieurs conditions :
- Que la personne ait toute sa raison.
- Que la personne soit majeure.
- Que la personne ait la même religion que la femme.
- Que la personne soit quelqu'un de pieux et juste selon certaines écoles juridiques.
- Que ce soit un homme.
   Le wali est un rôle très important lors d'un mariage, surtout au moment de l'acte de mariage. Maintenant, si la femme n'a pas de wali dans sa famille, comme c'est le cas bien souvent des converties dont la famille est non musulmane, dans ce cas le wali peut être un imam ou un responsable de centre islamique.

Renforcer le sentiment d’appartenance de vos enfants » Musulman et fier de l'être

Renforcer le sentiment d’appartenance de vos enfants » Musulman et fier de l'être

Beaucoup de familles peinent à combler le besoin d’appartenance de leurs enfants. Pourquoi est ce qu’en public il semble avoir honte d’être musulman, pourquoi semble-t-il si loin lors de nos réunions de famille, pourquoi ai-je peur qu’il perde son identité religieuse une fois qu’il sera à l’école ? Une des clés de ces réponses, c’est le besoin d’appartenance. Alors comment faire en sorte que votre enfant soit fier d’être ce qu’il est, assez fort pour partager avec des personnes d’autres groupes d’appartenance tout en restant lui-même ? Voici quelques pistes..
Qui suis-je ?
Chez les enfants, le sentiment d’appartenance se vit d’abord au sein de la cellule familiale. Il se développe petit à petit en fonction de la qualité des relations entre les membres de la famille, pour ensuite s’élargir à l’école, au club de sport…
Comment faire en sorte que l’enfant se reconnaisse dans sa propre cellule familiale, et soit solide arrivé à l’adolescence, face aux quantités de groupes, mais également face aux heurts de la vie, aux manques ressentis, aux différents choix qui s’offriront à lui ? La réponse est dans la relation que vous aurez construit avec l’enfant. Toutes nos dernières chroniques rappellent une seule et unique chose : nous devons respecter nos enfants, tout en les cadrant, leur fixer des limites, leur permettre de s’épanouir en répondant à leurs interrogations sans tabou. Un enfant qui ne trouvera pas chez lui les réponses à certaines de ses questions les cherchera ailleurs. Un enfant qui n’aura pas l’attention dont il a besoin la trouvera ailleurs. A nous d’être disponibles, d’être à l’écoute, d’avoir les réponses, ou des pistes de réflexions pour permettre à l’enfant de grandir sainement, et d’avoir les armes nécessaires psychologiquement et spirituellement parlant. Ne déléguons pas à l’école notre devoir d’éducation. Son rôle d’instruction est déjà conséquent. Si votre enfant est comblé dans son besoin d’appartenance, l’école lui permettra d’apprendre les mathématiques, le français, la géographie… Si votre enfant ne se situe pas, qu’il ne sait pas vraiment qui il est, il cherchera des réponses durant les sept heures qu’il passe par jour quatre à cinq fois par semaine chez l’éducation nationale.